Quelle est l'origine de la commune de Villiers-en-Plaine en Deux-Sèvres ?
Située au Nord ouest de Niort, Villiers-en-Plaine était à l'origine une cité lacustre.
Elle était ainsi implantée sur les rives d’un lac disparu vers 1350. On connaît alors le village sous le nom de Villac. Au Moyen Age, il prend le nom de Villiers. La commune endosse sa dénomination actuelle au 16 ème siècle. Au 9 ème siècle, les envahisseurs normands jouent un rôle important en posant les bases de la future commune. Ils bâtissent ainsi un château féodal à l'emplacement du bourg actuel.
Rasées par Saint-Louis
400 ans plus tard ces fortifications sont rasées sur ordre du roi de France Louis 9, plus connu sous le nom de Saint-Louis. Le seigneur de Villiers-en-Plaine, Guy de Rochefort, est en effet partisan de Hugues de Lusignan, allié du roi d’Angleterre. D'où la décision de Saint-Louis de punir cette trahison. La destruction du château est total. Seules les caves sont sauvées du désastre. A priori,elles existent encore aujourd’hui.
Un nouveau château y sort de terre au 15 ème siècle. Il est ensuite modifié au milieu du 19 ème dans l’esprit des grands châteaux classiques.La bâtisse est rachetée en 1962 par la Ville de Niort qui y héberge un centre de loisirs. En 1989, la mairie de Villiers-en-Plaine s'y installe finalement. Un espace enfance est aménagé dans les dépendances.
De Villiers-en-Plaine au Japon
Les anciennes écuries abritent pour leur part la médiathèque Georges-Louis Godeau. Il est né à Villiers-en-Plaine en 1921. Ingénieur desTravaux publics de 1943 à 1981, il mène en parallèle une carrière dédiée aux lettres, à partir des années 60. Ses textes poétiques évoquent majoritairement la vie quotidienne des habitants de la région de Niort et du marais poitevin.
Ses écrits sont réunis dans une vingtaine d'ouvrages, publiés en France, mais qui connaissent un plus grand succès à l'étranger. Près de500 de ses poèmes sont ainsi traduits en japonais. Mais on peut également lire son œuvre en ukrainien, russe ou allemand. Georges-Louis Godeau décède en 1999.
En donnant son nom à sa médiathèque, Villiers-en-Plaine lui rend ainsi hommage.