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L’USAP et ses dynasties, ses familles de joueurs, lesquels ?

À retrouver dans l'émission
Hélène Legrais
Du lundi au vendredi à 07h25
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- Mis à jour le
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Le rugby et le Pays Catalan, c’est une histoire qui se transmet, une passion aussi et il y a des familles incontournables qui ont eu l’occasion de briller dans les rangs de l’USAP. Ecoutons la sélection d’Hélène Legrais.

Illustration : rugby.
Illustration : rugby. © Getty - AnthiaCumming

Le rugby est souvent une affaire de famille. Actuellement nous avons par exemple les frères Taofifenua, mais dans l’histoire de l’USAP il y a de véritables dynasties …

A commencer par celle des Desclaux. On connaît l’insaisissable Jep, capitaine de l’USAP champion de France en 1938 et 44, entraineur de l’équipe championne en 55, un parcours sans faute auquel il faut ajouter une dizaine de capes internationales. Mais dans l’ombre du grand Jep, il ne faut pas oublier ses neveux : Francis qui a brillé sous les couleurs du Racing Club de France avec lequel il a disputé une finale du championnat de France contre Castres en 1950, et son frère Robert, qui a repris ensuite l’usine de salaison d’anchois à Collioure, un joueur complet qui a fait le bonheur de l’USAP et de Béziers.

Autre dynastie remarquable : les Brazès. En commençant bien sûr par Noël, le surdoué entré cadet dans l’équipe junior, champion de France avec elle en 1937, avant de passer directement en équipe première et remporter le Planxot en 1938. Ce jour-là, contre Biarritz, Noël marque deux essais dont un après une lumineuse feinte de passe devenue légendaire. A 17 ans et 5 mois, il est le plus jeune joueur à remporter le trophée. L’année suivante, à 18 ans, il est capitaine de l’équipe.

Jusqu’où ne serait-il pas allé si la guerre n’avait pas stoppé son élan ? Il sera encore en finale contre Lourdes en 52 avant de devenir entraineur puis président du club de 75 à 79. Son fils Marc sera aussi joueur puis président de 84 à 85. Sa belle-fille, Marielle, coachera plus tard les juniors Crabos de l’USAP et son petit-fils Benoît sera responsable de la communication du club.

Dynastie remarquable en effet, on ne peut faire mieux …

Oh si ! La saga de la famille Porical de Pézilla la rivière : le grand-père, son fils et son petit-fils, tous trois arrière de l’équipe première de l’USAP ! Paul Porical, l’aïeul, d’abord. Il joue dans les années 30 et son palmarès est étincelant : vainqueur du challenge Yves Dumanoir en 1935, il est ensuite finaliste de la compétition en 36,37 et 38. 1938 qui le voit aussi remporter le titre de champion, contre Biarritz. Il est aussi finaliste du championnat en 35 et 39. Voilà pour Paul. Son fils, Gérald, a la tâche plus difficile dans les années 70 alors que l’équipe de l’USAP est au creux de la vague et en pleine reconstruction.

En 1973, il dispute la fameuse demi-finale perdue à Lyon contre Tarbes 6 à 0 où l’arbitre a refusé deux essais aux Perpignanais Moly et Tisseyre. En 1977, il est finaliste au Parc des Princes contre la bête noire des Catalans, Béziers. Et nous en arrivons à Jérôme. Il fait mieux que papa en remportant le Bouclier de Brennus en 2009 face à Clermont 22 à 13 avant de perdre contre ce même Clermont la saison suivante en finale. Il signe ensuite au Stade Français avec qui il est finaliste du challenge européen en 2013. Il a porté quatre fois le maillot tricolore. Son fils, Mattéo, poursuivra-t-il la lignée ?

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