À vos côtés à la Défense
Rendez-vous à La Défense ce matin alors que les restaurateurs vont s'y rassembler cet après-midi. Le télétravail les met à mal. Rencontre avec l'un d'entre eux.
Il s'agit de Gilbert que Thomas retrouve dans son restaurant Le Ballon. Un lieu méconnaissable tellement les travailleurs ont désertés le quartier d'affaire pour se (re)mettre au télétravail : "Il n'y a plus personnes dans les tours de la Défense. On tourne à 20% du chiffre à peu près". 3 jours de télétravail demandé, voire plus réalisés avec la crainte d'une habitude qui s'installe dans le temps : "Il y a beaucoup de clients qui me disent qu'ils sont partis en province. Ils ont du mal à revenir. Ils y ont pris goût". Il va participer à ce grand rassemblement prévu à 15h : "Il faut ramener du monde à La Défense, pour qu'il y ait une vie. Il faut que ça bouge".
Nicolas va travailler ce matin à La Défense malgré "la nécessité du télétravail, c'est une évidence. Il faudrait même l'accentuer parfois". Son entreprise suit les recommandations et impose 3 jours de télétravail. Le resto du midi entre collègues ne lui manque "pas particulièrement, si ça permet d'être un peu à l'abri". L'autre actualité du jour, ce sont ces accusations portées sur le Groupe Orpea dans le livre Les Fossoyeurs sur les coulisses des maisons de retraites. Ca n'étonne pas Nicolas : 'Mes parents étaient en maison de retraites il y a quelques années, c'est quand même un secteur particulier. Il y a une déficience sur la qualité". Parmi les pistes pour améliorer les choses : plus de financement, "la population vieillit, il faudra de plus en plus de monde".