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À vos côtés, place de la Nation !

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Une fois n'est pas coutume, on est allé vous voir en ce 10 décembre pour connaître votre vue sur l'actualité.

France Bleu, Place de la Nation à Paris
France Bleu, Place de la Nation à Paris © Radio France - Quentin Lhui

Et parmi toutes les rencontres que Quentin a fait, il y'a Laurie. SDF. Elle vit dans la rue et c'est Place de la Réunion qu'elle partage un café avec notre baladeur du matin. Dans notre podcast, elle vous parle de son quotidien qui vient d'être bouleversé. Il y a 3 semaines, elle apprend qu'elle est enceinte.

Autre rencontre : Lila que notre Quentin croise en plein trajet vers la fac. Avec elle, retour sur la fermeture des discothèques : "Tant que c'est que les boîtes, ça va ! Mais j'ai un peu peur que tout y passe donc j'aimerais bien que les restos restent ouverts quand même, qu'on puisse vivre". Et très clairement, malgré la cinquième vague ou le variant Omicron, ça ne change rien pour ses plans du 31 décembre : "On a pas changé nos plans ! Nouvel an, ça reste nouvel an ! Ça sera une grosse fête". En tout cas, elle est fatiguée, comme ses collègues étudiants selon elle : "Je pense que ça ne va pas aider si d'autres mesures comme ça sont prises"

Justement, retrouvons Françoise ! Gérante d'un café dans le quartier, elle trouve ça "triste" la fermeture des discothèques ! "C'est l'âme française de se retrouver et de faire la fête. Les fêtes de fin d'année vont être encore très très tristes, comme l'an dernier". En tout cas, elle veille au grain à ce que ses clients aient tout ce dont ils ont besoin : "un peu de lien humain, ils aiment bien parler". Politique, foot, tout et rien… Françoise cultive l'art de la discussion et c'est bien l'essence du lieu qui le veut. 

Johanne aussi s'est arrêtée pour parler avec Quentin. Pour elle qui "danse beaucoup de base", la fermeture des discothèques ne change rien : "il y a toujours d'autres solutions, comme la maison ! On va se retrouver en famille ou entre amis mais à la maison, tout simplement". Et pour elle non plus, les plans ne changent pas. Comme beaucoup d'entre nous, elle ne sait de toute façon pas ce qu'elle fait le 31 pour l'instant ! 

Sarah boit son capuccino quand elle voit arriver devant elle notre micro. Et pour elle, le COVID : ca suffit ! "A un moment donné, il faut faire sa vie comme il faut. C'est qu'une grippe, c'est exagéré, on en fait trop". Elle y voit une dimension politique, sans pour autant nier la situation des hôpitaux. Pour la vendeuse qu'elle est, "l'impact du COVID est là". Peu de visiteurs, beaucoup d'achats en ligne… "Ca me rend un peu triste"

C'est avec le café que Randa accueille Quentin aux abords de son kiosque à journaux ! Elle se lève tôt le matin pour délivrer les journaux à ses clients. Parmi les Unes du jour "Tous fatigués" titre Le Parisien. Notre invité confirme : "C'est le mot que j'entends tous les matins… les gens sont fatigués. Après les confinements et maintenant la cinquième vague… Ils ont peur de perdre le pass". Le COVID aura ramené la solidarité cela dit : "depuis le COVID, on le sent plus"

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