La fontaine miraculeuse de Gandumas
Le pèlerinage a disparu mais les superstitions, les croyances d'antan flottent encore autour de la bonne fontaine Saint Mandé à Gandumas.
blottie au creux d'une terrasse qui domine la Loue, un lieu de culte des gaulois dédié à la déesse nature Divonna.
Dans leur religion, l'eau est source de vie, de fécondité, de fertilité et de pureté. Pour protéger un enfant, il fallait le tremper dans une « bonne fontaine ». Jacqueline Desthomas, présidente de l'association Mémoire de Pierres :
"Quand on la regarde bien, cette terrasse est en forme de croissant de lune. Et quand on connaît l'attachement des rites gaulois, des rites païens à la lune et à tout ce qu'elle pouvait apporter, on comprend mieux le choix qu'ils ont fait d'installer une bonne fontaine à cet endroit.
Pourquoi la fontaine s'appelle la Fontaine Saint-Mandé ?
Les fontaines ont été christianisé vers le XIᵉ siècle. Le culte de Mandé est arrivé en Limousin à peu près à la même époque. Un saint guérisseur qui guérit toutes les maladies de peau, les maux de gorge, les rhumatismes, toutes les douleurs de façon générale. Outre ses qualités de thérapeute, il aidait les jeunes filles à dénicher des maris. Le lundi de pentecôte, le cortège de pélerins se rendait à la fontaine. On y priait le bon saint puis pour que l'eau miraculeuse agisse, il fallait soit s'en asperger, soit en boire, soit y tremper un linge lorsque la personne malade ou en mal d'épousailles ne pouvait se déplacer. Pour que leurs vœux soient exaucer, les pèlerins faisaient un don.
Le pèlerinage a disparu mais les superstitions, les croyances d'antan flottent encore autour de la bonne fontaine Saint Mandé. Allez - y, vous verrez bien...