Les vents sauvages de Johann Guillaud-Bachet évoque le survivalisme dans un thriller qui vire au fantastique
C'est une histoire qui parle du survivalisme, des virages qu'on prend dans la vie, du deuil, des relations du couple et d'une très belle relation père fille .Encore une fois on est complètement saisi par l'histoire jusqu'au bout des 450 pages.
LES VENTS SAUVAGES, Johann Guillaud-Bachet
Le point de vue de l'éditeur, Calmann-Lévy
"Partout, le temps s’est accéléré : des soleils trop forts ont crevé le ciel, les vents incessants ont décapé les corps et les eaux mauvaises tordu les ventres."
Dans une France au bord de la guerre civile, où les ressources se font rares, Étienne décide de tout quitter pour se réfugier avec sa fille Manon dans la ferme familiale, au milieu des forêts d’épineux.
Il y retrouve de vieux amis mais son rêve d’autarcie s’écroule rapidement : la vie est rude dans la vallée cernée d’imposantes montagnes où plus personne n’oses’aventurer.
Les pouvoirs publics ont déserté la région, au profit de la mystérieuse Fonderie qui semble tenir le village et les alentours sous son joug.
Ici aussi, peur et violence règnent.
Bientôt, Étienne apprend que plusieurs jeunes filles ont disparu et que des corps d’hommes déchiquetés sont régulièrement retrouvés à la fonte des neiges.
Chaque jour, les vents se déchaînent, chaque jour, les habitants se terrent… Et les peurs ancestrales resurgissent.