Harcèlement : "On doit aux élèves d'être serein dans leur établissement", selon le recteur de Bretagne
Alors que le gouvernement a annoncé une heure de sensibilisation au harcèlement scolaire cette semaine dans tous les collèges, la Bretagne est déjà présente sur ce sujet auprès des collégiens, comme l'explique le recteur de l'académie de Rennes, Emmanuel Ethis.
Près de 35 000 lycéens bretons passent leurs épreuves générales du bac cette semaine. L'épreuve de français pour débuter les épreuves générales du Bac Professionnel ce mardi 13 juin, avant la philo pour le bac général ce mercredi. Les collégiens n'ont pas d'épreuve cette semaine, mais une heure de sensibilisation au harcèlement scolaire. Une mesure annoncée par le gouvernement pour tenter d'endiguer ce fléau qui a récemment couté la vie à Lindsay, cette ado de 13 ans qui s'est suicidée il y a un mois après avoir été victime de harcèlement. Il n'y a rien de nouveau en Bretagne, selon Emmanuel Ethis, le recteur de l'Académie de Rennes, invité de France Bleu Armorique, ce mardi 13 juin.
France Bleu Armorique : Ca a déjà commencé cette heure de sensibilisation dans les collèges ? Comment ça fonctionne ?
Emmanuel Ethis : On a mis en place un programme déjà depuis de nombreux mois, le programme phare qui est un programme vraiment généralisé en Bretagne sur le harcèlement. C'est une constante chez nous et depuis très longtemps. Le harcèlement, par définition, c'est quelque chose qui vient souvent perturber la vie de nos élèves. Bien évidemment, on leur doit d'être dans des conditions absolument optimales pour pouvoir étudier, on doit être serein quand on arrive dans son établissement.
Qui anime cette heure de sensibilisation ?
Ce sont les personnes qui ont l'habitude depuis longtemps de travailler sur ces sujets là, en l'occurrence tous ceux qui sont en charge de l'enseignement moral et civique, qui travaillent sur ces problématiques et ces questions.
Vous avez quoi comme remontées de terrain concernant le harcèlement ? On imagine que la Bretagne ne fait pas exception à ce fléau ? Il y a beaucoup de signalements ?
On a des signalements, mais vous savez, les signalements sont là pour pouvoir analyser de quel type de situation il s'agit. Est-ce qu'on est en situation scolaire ou extrascolaire, sur les réseaux sociaux ? En réalité, le climat scolaire en Bretagne est plutôt très positif.
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