Un légume oublié qui possède toute sa place dans notre cuisine : le pois blonds de la Planèze !

Le pois blonds se cultivent sans engrais ni pesticides, on le trouve également sous forme de farine, il est sans gluten.

Jean-Yves Andant, co-fondateur des toques d'Auvergne nous a proposé une recette très goûteuse, le velouté de pois au curry, recette dans laquelle le lait de coco a toute sa place ! De nombreuses recettes se trouvent sur le site d'Henri Bouniol.

Jean Paul Vincent, journaliste à France 3 Auvergne, ne cuisine pas mais se délecte régulièrement des recettes de son ami Jean-Yves Andant.

Le pois blonds : une culture ancestrale

Si aujourd'hui les verts pâturages ont pris le dessus sur les champs, les surfaces cultivées y tiennent encore leur place. La lentille blonde, emblématique de la Planèze, qui avait disparu au début des années 60, est ressuscitée à la fin des années 90 grâce à une poignée d'acteurs dynamiques et amoureux de leur pays. Le pois blond de la Planèze, lui, n'a jamais disparu. Production délicate, qui se prête mal à la culture d'aujourd'hui, il conserve toujours les faveurs de quelques familles.

Un légume oublié

A La Jarrige, sur la commune de Cussac, quelques lopins de terre travaillée depuis plus de deux siècles par mes ancêtres m'ont incité à apporter ma contribution symbolique à la sauvegarde des perles d'or de notre pays, et de le faire dans le respect de la nature et des hommes : sans engrais ni pesticides. A l'heure de la mondialisation, j'espère que les moyens modernes de communication vont aider à faire connaître aux gourmets cette légumineuse presque oubliée et si peu connue hors de la zone de production.

Velouté pois planèze curry

Le pois fait partie de notre alimentation depuis la plus Haute Antiquité on en trouve sur le site de Paris à l’age de bronze. S’il fut supplanté par la pomme de terre et s’il n’appartient pas aux « légumes oubliés » il a été trop souvent « négligé » et le pois de la planèze devrait lui permettre de s’épanouir dans des recettes mises au goût du jour.

Le moyen Age en faisait une grande consommation en de nombreuses recettes. Voici l’évocation d’un petit lai paysan :