Mon Plus Beau Village de Franche-Comté : Nans, découverte à pas de "Loups" !
France Bleu Besançon vous présente la région à villages découverts !
Parce que d’une part nous avons découvert le pays dans les pas des “Loups de Nans”, qui – d’autre part – apprécient le calme et cultivent la discrétion !
Nans – dont le nom provient du gaulois “nanto”, désignant une vallée et son torrent (une étymologie qui n’a donc rien à voir avec la famille de Moustier, dont l’hégémonie aurait même pu jouer sur la toponymie !!) – situé à 5km de Rougemont, entre le Mont Roland et Les Roches, c’est d’abord tout un cadre !
Le village est en effet calé au cœur d’un fer à cheval, dont les falaises abritent aussi de drôles de curiosités. D’abord les empreintes d’un château féodal au pied des falaises, ensuite les vestiges d’un château troglodytique (et donc à même la roche), et – quand on fait un quart de tour pour regarder en direction du Nord et des hauts de Cubry – un édifice néogothique dans les traits de l’imposant château de Bournel – lui-même construit avec la pierre du château des Roches – et qui fait donc aussi le décor de Nans dont il coiffe l’horizon.
Ce paysage se dévoile par exemple au belvédère du Châtel, qui offre notamment une vue imprenable sur les fortifications d’un château construit à l’intérieur de la falaise et qui fut aussi un lieu de refuge très fréquenté au cours des guerres du XVIIème siècle.
On y aperçoit également les sources qui vont donner naissance au ruisseau du Drigeon, que d’aucuns appellent ici ruisseau des Roches (et c’est comme ça, point !), traversant le village de part en part, entièrement muré et empierré, et qui fait ou en tout cas a fait le bonheur de générations d’enfants, devenus pour certains des grands-parents pérennisant les bonheurs de cette vie pour le moins tranquille.
Nans, c’est aussi un pays de vigne et donc de “tripets” – entrées de caves caractéristiques du village – sans oublier les fontaines, les tours et les fenêtres à meneaux… d’ailleurs bien plus récentes que les vestiges de l’époque mérovingienne qu’on y a aussi découverts.
Nans est enfin un véritable spot à jonquilles, dont le jaune des parterres fait sensation chaque printemps, mais aussi une station botanique dont le lis Martagon a fait son lit, en même temps qu’un village qui prend le soin d’entretenir les massifs de roses qui jalonnent le ruisseau des Roches si cher à la centaine d’habitants qui en ont de très chouettes souvenirs !
Notre visite débute évidemment en mairie. C'est là que nous avions convenu d'un rendez-vous avec Daniel Ménier, pour une entrée en matière avant de poursuivre notre petit bonhomme de chemin...
Nous avons ensuite rejoint Annie Grosjean, une fille d'ici – revenue au pays comme par évidence – très attachée à son village dont elle connaît les petits secrets qui font aussi tout le caractère de Nans.
Puis nous avons pris la direction de ce qui semble être la plus ancienne maison du village. Jean-Marie Brun nous a accueillis chez lui, dans cette maison qu'il a entièrement restaurée, de surprise en surprise ! Et les blasons qui en décorent la façade y ont plus de sens que jamais...
C'est ensuite Camille Poirson qui nous a guidés, à sa façon, sur les chemins de l'histoire. Nous avons ainsi pris la route et fait les quelques kilomètres qui nous séparaient d'un château voisin, qui raconte pourtant lui aussi le passé de Nans.
Et pour découvrir Nans sous toutes ses coutures, il nous fallait le regard d'un "parisien" !
Daniel était pour ainsi dire louveteau – quand il y passait chaque année ses grandes vacances – avant d'être Loup à mi-temps et d'y accueillir ses p'tits Loups – enfants et petits enfants – pour un transfert de vie et de ce qui en fait le bonheur !
Comme d'habitude, la semaine est évidemment bien trop courte pour tout voir et tout comprendre de Nans...
Mais nous vous en mettons de côté !
Nous reviendrions ainsi à Nans durant les prochaines vacances de Noël, période de vote, pour d'autres rencontres et découvertes, tout en séquences bonus et inédites.
Nous nous rendrons par exemple à la Pucelle, lieu-dit à l'écart du village, où Edmond Figard nous racontera son pays, en mode balade à cheval. Les comtois, c'est son dada, et son village, on ne vous dit même pas !...
... puis, comme en contrepoint, nous irons saluer un tout nouveau Loup de Nans, pas encore tout à fait installé, mais qui sait aussi pourquoi il en a fait le choix...
... nous nous rapprocherons également de l'un des fontaines du pays, aux côtés d'Annie, l'une des instigatrices d'une fête qui a aussi redonné du relief à la vie du village. Parce que le décor c'est bien, mais le vivre ensemble c'est pas mal non plus !...
... avant de faire plus ample connaissance avec une autre Annie, que l'on a déjà croisée pour notre balade fontaines et "tripets", et dont les indéfectibles liens avec le village trouvent aussi toutes leurs explications !
Alors à très vite, dans les rues de Nans, pour de toute nouvelles rencontres, à découvrir en fin d'année, histoire – aussi – de vous aider à vous (re)faire votre idée avant de voter pour sélectionner le 2ème des 5 villages finalistes de la fin de cette saison 3.
Et vous verrez à ce moment-là si vous voulez qualifier ce village... ou Nans !
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