Avant Bayonne - Perpignan : pour Mathieu Acebes, une dernière "assez intime" à Jean-Dauger

Il va disputer l'un de ses derniers matchs sur sa terre natale. Mathieu Acebes a beau être né à Bayonne, il est clairement identifié à Perpignan. Le trois-quart de 36 ans sera sur la pelouse de Jean-Dauger ce samedi 16 mai (17 heures), où les deux clubs s'affrontent dans le cadre de la 24ᵉ journée de Top 14. L'un des derniers matchs, sous les yeux de ses proches et sous le maillot sang et or, puisqu'il n'est pas conservé par l'Usap.

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"C'est particulier parce que je suis né à Bayonne, que j'ai grandi à Bayonne, que j'ai réalisé mon sport-étude à Bayonne. Que Bayonne et le Pays basque, ça reste ma terre natale. En début d'année, quand j'ai regardé le calendrier, j'ai vu Bayonne, j'ai vu le dernier match à Pau. Je suis content aujourd'hui d'être sur le terrain. À moi de montrer que je suis encore là, faire taire certaines personnes et être au rendez-vous, toujours présent, avec mes qualités. Puis, il y aura ma famille..."

"Je veux être au rendez-vous"

"C'est peut-être l'un des derniers matchs de ma carrière, donc j'essaie de prendre, mais c'est assez intime. Je le prends pour moi. J'ai envie de partager. Je n'ai pas envie de le prendre que pour moi. J'ai envie de partager mes coéquipiers, ma famille, mes amis. Parce qu'après, quand ce sera fini, on se souviendra de ça. Après, j'ai mon travail à faire pour l'équipe et j'ai vraiment envie que ce soit l'équipe en premier et pas mes états d'âme. Mais c'est un bon moment."

"Mon premier souvenir de Dauger ? Un premier tournoi quand j'étais mini-poussins, à l'âge de cinq ans et demi. C'était le vieux Jean-Dauger de l'époque et c'était sympa. Il y avait encore la piste du vélodrome de Jean-Dauger, je crois... Les tournois d'école de rugby avec le sandwich à la merguez le midi, les frites et on jouait davantage entre 12h et 14h que lors du tournoi. Ce sont des beaux souvenirs. Je jouais avec le Boucau-Tarnos Stade (le BTS). J'avais fait un essai quand j'étais à Bayonne, tout petit, et après, j'étais parti au Boucau parce qu'on habitait là-bas."