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Le lundi de Pentecôte est-il férié, chômé, rémunéré ?

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Le lundi de Pentecôte tombe le lundi 20 mai en 2024. S'il est férié, il n'est pas obligatoirement chômé. Mais est-il payé ? Oui, sauf si votre employeur a fixé la journée de solidarité à cette date. France Bleu vous explique.

Le lundi de Pentecôte tombe le 20 mai en 2024 Le lundi de Pentecôte tombe le 20 mai en 2024
Le lundi de Pentecôte tombe le 20 mai en 2024 © Maxppp - Samuel COULON/PHOTOPQR/L'ALSACE

La Pentecôte est une fête religieuse catholique qui se célèbre le septième dimanche après Pâques, soit 50 jours plus tard. En 2024, elle tombe ce lundi 20 mai. Le lundi de Pentecôte est redevenu férié en 2008. Mais est-il chômé par tous les salariés du pays ? Ceux qui travaillent sont-ils toujours non rémunérés en raison de la journée de solidarité ? France Bleu répond à vos questions.

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Le lundi de Pentecôte n'est pas obligatoirement chômé

En France, seul le 1er mai est férié et obligatoirement chômé. Le salarié peut en revanche travailler le 1er mai lorsqu'il est employé dans une entreprise qui, en raison de la nature de l'activité, ne peut pas interrompre le travail (hôpitaux ou transports publics).

Les autres jours fériés (1er janvier, lundi de Pâques, 8 mai, Ascension, lundi de Pentecôte, 14 juillet, Assomption (15 août), Toussaint, 11 novembre, 25 décembre) ne sont pas obligatoirement chômés sauf si votre convention collective le stipule ou s'il existe des accords de branche.

Est-il rémunéré ?

Le lundi de Pentecôte est donc férié, mais pas obligatoirement chômé. Si vous travaillez ce jour-là, serez-vous rémunéré ? Cela dépend si la journée de solidarité est fixée à cette date dans votre entreprise. Mise en place l'année suivant la canicule meurtrière de 2003, qui a fait 15.000 morts, elle permet de financer la prise en charge des personnes dépendantes.

Ce jour de travail de 7 heures non rémunéré a été initialement fixé au lundi de Pentecôte. Mais depuis 2008 - quand le lundi de Pentecôte est redevenu férié face à la pression des syndicats et de l'opinion - il est désormais laissé à l'appréciation des employeurs publics et privés.

Dans le secteur public, la journée de solidarité est fixée "par convention ou accord d'entreprise (ou d'établissement) ou par accord de branche", indique le site service-public.fr. Elle peut être fixée sur un autre jour férié que le lundi de Pentecôte (sauf le 1er mai), sur une journée de RTT (réduction du temps de travail) ou sur un samedi par exemple. Dans le public, le salarié peut décider de donner une RTT. L'employeur peut aussi fixer cette journée sur un autre jour férié, mais il ne peut pas supprimer un jour de congés par exemple. S'il n'existe pas d'accord interne à l'entreprise, la journée est automatiquement fixée au Lundi de Pentecôte "sauf pour les salariés qui travaillaient habituellement ce jour férié et pour ceux dont le lundi correspondait à un jour de repos hebdomadaire habituel", rappelle la Dreets Normandie sur son site.

"Le principe de non-rémunération est à nuancer, précise cependant la Direction régionale de l'économie, de l'emploi, du travail et des solidarités. Elle doit s’entendre comme l’absence de rémunération supplémentaire ou de rémunération spécifique de cette journée." "Le jour de travail supplémentaire n’entraîne pas de réduction de la rémunération mensuelle pour les salariés mensualisés", peut-on également lire. Durant cette journée de solidarité, les employeurs doivent verser une cotisation : la contribution solidarité autonomie (CSA).

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