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Violences de l'ultra-droite à Romans-sur-Isère : les peines de six manifestants réduites en appel

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Ils faisaient partie de la descente de l'ultra-droite dans le quartier de la Monnaie, à Romans-sur-Isère, dans la Drôme, une semaine après la mort de Thomas à Crépol : les six suspects condamnés en première instance ont vu leurs peines réduites lors du procès en appel.

La peine est moins sévère que celle prononcée en première instance La peine est moins sévère que celle prononcée en première instance
La peine est moins sévère que celle prononcée en première instance © Radio France - Marc Bertrand

La justice a reconnu une peine initiale trop sévère par rapport à la gravité des faits et à la personnalité des prévenus. Dans une décision rendue le 7 mai, qui nous a été communiquée, ce mercredi 15, la cour d'appel de Grenoble a réduit les peines prononcées à l'encontre des six suspects arrêtés le 25 novembre au soir, à Romans-sur-Isère. À l'origine condamné à des peines allant de six à dix mois de prison ferme avec mandat de dépôt, la peine a été réduite à six mois pour tout le monde, sans mandat de dépôt.

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Une semaine après la mort de Thomas lors du bal d'hiver à Crépol, ces six militants de groupes d'ultra-droite avaient été arrêtés alors qu'ils tentaient de pénétrer dans le quartier de la Monnaie - dont sont originaires plusieurs des interpellés dans l'enquête sur le meurtre de Thomas. Aux cris de "Justice pour Thomas", "l'Islam hors d'Europe", "la rue, la France nous appartient", cinq d'entre eux avaient tiré des mortiers d'artifice en direction des forces de l'autre, un autre avait simplement participé à la marche.

Ils avaient été condamnés - et donc emprisonnés vu le mandat de dépôt - pour participation à "un groupement formé en vue de la préparation de violences contre les personnes ou de destructions ou dégradations de biens". Début janvier, ils avaient été remis en liberté conditionnelle. "Je prends acte de cette décision, elle prend en compte la personnalité de mon client", a réagi l'un des avocats, Me Diakonoff. Il défendait un développeur informatique venu de la région lyonnaise, employé en CDI et sans antécédent judiciaire.

La peine prononcée en appel empêche toujours les suspects de se rendre dans la Drôme, ils sont aussi inéligibles et n'ont pas le droit de détenir une arme. En février, sept autres interpellés ont été condamnés à des peines de prison avec sursis.

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