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Obernai : face aux dégâts causés par la pyrale du buis, la décision radicale de la mairie

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La pyrale du buis, chenille venue d'Asie, a colonisé les arbustes des parcs publics d'Obernai, notamment le parc de la Léonardsau. Vu l'infestation, la commune a décidé de les remplacer par d'autres varietés.

La pyrale du buis est une chenille qui mange les feuilles de l'arbuste jusqu'à l'assécher. La pyrale du buis est une chenille qui mange les feuilles de l'arbuste jusqu'à l'assécher.
La pyrale du buis est une chenille qui mange les feuilles de l'arbuste jusqu'à l'assécher. © Radio France - Emilie Pou

Elles sont visibles à l'œil nu. Dans le parc de la Léonardsau d'Obernai, des chenilles de quelques centimètres descendent de feuilles en feuilles sur ce qu'il reste des buis, complètement asséchés. Les pyrales, venues d'Asie il y a vingt ans, ont envahi les arbustes du parc. "Chaque papillon peut pondre jusqu'à 200 œufs, trois fois par an. Quand il y a trop de chenilles sur un arbuste, elles vont réussir à le défolier entièrement. Il n'y a plus de photosynthèse et donc il y a un dépérissement de l'arbuste" explique Francis Bronner, le responsable des espaces verts de la ville.

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Ne pas mettre en péril la biodiversité

Face à cette infestation, la commune a décidé d'enlever les buis et de les remplacer. "Il existe des traitements utilisables en agriculture biologique, mais un traitement, même bio, reste un traitement, et cela peut interférer sur la biodiversité" précise Francis Bronner. Le buis sera ainsi remplacé par du taxus, du troène ou du chèvrefeuille arbustif pour recréer des topières, des arbres taillés selon une certaine forme dans ce parc historique de la ville.

Un programme qui va continuer sur plusieurs années, car il y a des milliers de plants dans les 9 hectares du parc. 90% de la promenade autour du château de la Léonardtsau est composé de buis.

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