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“Fierté et émotion avec ces 6 montées !” - Victor Granturco, président de l'AS Villers-Houlgate

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Le club de la côte fleurie affole les compteurs : l'AS Villers-Houlgate vient d’accéder à la Nationale 2 où il sera le petit poucet ce quatrième échelon du football français. Cette équipe jouait en district soit 6 divisions plus bas en 2016. Analyse et objectifs avec son président Victor Granturco

L'AS Villers-Houlgate poursuit son ascension dans le monde du football : cap sur la N2
L'AS Villers-Houlgate poursuit son ascension dans le monde du football : cap sur la N2 - AS Villers-Houlgate

C’est un président heureux et déjà focalisé sur son prochain grand défi qui était l’invité de Normandie sport, ce jeudi 16 mai, sur France Bleu Normandie. Victor Granturco, président de l'AS Villers-Houlgate

France Bleu : Votre club fait une ascension assez exceptionnelle dans le milieu du football. Vous venez de valider une sixième montée consécutive en huit ans. Un sans faute puisque deux saisons n'ont pas été terminées pendant la crise sanitaire. Quelle est votre recette magique ?

Victor Granturco : Je ne sais pas si on a une recette magique ! Simplement on on met quelques ingrédients clés comme une exigence qui est très élevée depuis le début, y compris depuis les niveaux départementaux. Or, vous savez, dans le football amateur, arriver avec de l'exigence c'est un peu tabou. Nous, on l'a assumé dès le début. Aujourd'hui c’est énormément de fierté et de satisfaction. On est presque surpris de la rapidité de cette ascension

France Bleu : Est ce que vous avez pu recruter quand même des joueurs supérieurs au niveau dans lequel vous étiez engagés ?

Victor Granturco : Oui c’est toujours ce qu'on a essayé de faire, pour qu'on soit une équipe d'un niveau pour pouvoir monter. Donc chercher les joueurs du niveau du dessus.

France Bleu : Benjamin Morel, votre entraîneur, est un ancien professionnel. Il a joué à Malherbe du temps de la Ligue 1. Quels arguments avez-vous avancés pour qu'il vienne chez vous ?

Victor Granturco : Comme pour les autres, on propose toujours un projet de vie. Donc, là, en l'occurrence, Benjamin Morel, il y a eu dans un premier temps un travail qui a été trouvé compatible avec une pratique du foot. Il travaillait au service technique de la ville. On a réussi à pouvoir le loger lui et sa famille. Et donc Villers sur Mer, ça reste une très ville, un cadre de vie agréable. Donc voilà, on vend aussi un projet de vie aux personnes qui nous rejoignent pour eux et leur famille et ça fait la différence.

France Bleu : Vous allez devenir le deuxième club du Calvados, derrière Malherbe, devant des villes importantes comme Vire, Lisieux ou encore Bayeux. Vous aurez les moyens de rivaliser avec vos futurs adversaires en Nationale 2 ?

Victor Granturco : Écoutez, si on part d'un principe purement mathématique, à priori non. Maintenant, nous, on va mettre en place cet été différents outils. Par exemple, on est en train de travailler pour devenir nous même organisme de formation. On va aller chercher d'autres chefs d'entreprises. On est vraiment conscients qu'on restera une ville de 2.500 habitants, une petite ville, donc un petit club. Par contre, on aura, si je peux me permettre l'expression, une dalle énorme ! On va aller en N2 mais sans son complexe d'infériorité.

France Bleu : Est-ce qu’il faut régler aussi des questions d'homologation du stade ?

Victor Granturco : Il y a quelques petits détails à régler, mais les éléments clés du stade comme les éclairages, les vestiaires ou la pelouse sont ok. Il y a des obligations de sectorisation des supporters adverses et de protection des officiels ou de l'équipe adverse qui restent à peaufiner. Donc il va y avoir des petits travaux, mais quoi qu'il arrive, on a une dérogation qui est valable un an.

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