La Marne sera-t-elle baignable après les Jeux Olympiques de Paris 2024 ?
Depuis 1923, la baignade est interdite dans la Seine, et depuis 1970 dans la Marne. Le Département du Val-de-Marne s'est fixé pour objectif d'améliorer la qualité de l'eau en milieu naturel afin de créer les conditions pour un retour à la baignade.
La question du jour
La Marne sera-t-elle baignable après les Jeux Olympiques de Paris 2024 ?
La réponse de France Bleu Paris
Pour nous répondre, Olivier Capitanio, président du département du Val-de-Marne.
En marge des Jeux Olympiques de Paris 2024, le Département du Val-de-Marne a pris un engagement, rendre la Marne de nouveau baignable dès 2025. Olivier Capitanio nous explique : « Le grand héritage c’est de permettre, demain, après les Jeux, aux Valdemarnais et aux Franciliens en général de profiter de la baignabilité en Marne et en Seine. C’est le retour à la baignabilité, fait grâce à des investissements très conséquents pour assainir l’eau de la Marne et de la Seine. 150 millions d’euros investis par le département, plus de l’argent investis par les territoires, qui permettent de garantir demain une qualité de l’eau qui permettra de reconstituer des plages et des lieux de baignades dans le département. » Une station de dépollution des eaux pluviales vient d’ailleurs d’être inaugurée à Champigny. Financé à majorité par le département, elle a été inaugurée le 23 avril 2024.
Bien qu’il ne soit pas encore possible de plonger dans la Marne et la Seine, l’échéance se rapproche. Olivier Capitanio précise le propos : « Il y a déjà quatorze sites identifiés dans la Marne et la Seine comme lieux de baignade potentiels, avec certains qui sont plus faciles à réaliser que d’autres, mais au moins ils sont déjà identifiés. Et un certain nombre d’acteurs communaux et territoriaux sont en train de travailler aux projets de baignade en 2025. »
Un retour au source, en quelque sorte : « C’est un retour à une tradition qui existait sur notre territoire dans le passé. Il y avait des lieux de baignade sur la Seine et sur la Marne. Sur la Marne ça s’est arrêté en 1970, donc c’est ancien mais ce n’est pas si éloigné dans le temps. C’est donc un retour vers cette tradition, et en même temps un projet d’avenir, car avec les effets du réchauffement climatique, le retour à la baignade et la capacité à offrir aux habitants du secteur un lieu où ils peuvent se rafraichir lorsqu’il y aura un épisode de canicule ou des effets d’îlots de chaleur, et bien en terme de qualité de vie et en terme d’attractivité pour le territoire ce sera un énorme plus. »
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