PMA post-mortem : Mélanie veut un bébé de son mari décédé

Des veuves, désireuses de réaliser le projet familial malgré la perte de leur conjoint, voient dans la fécondation in vitro post-mortem une lueur d'espoir pour maintenir le lien avec leur partenaire via la naissance d'un enfant. C'est le cas de Mélanie, qui se bat pour cette cause.

À 36 ans, elle raconte dans "C'est la vie" son parcours et les défis auxquels elle fait face dans sa quête pour devenir mère après la perte de son conjoint. Sa lutte met en lumière les difficultés rencontrées par de nombreuses femmes confrontées à des réglementations strictes et des dilemmes éthiques concernant la maternité posthume.

Qui peut décider de la procréation après le décès d'une personne ? Quels droits ont les enfants conçus de cette manière à l'étranger ? Ces interrogations suscitent des débats et des conflits juridiques.

Maintenir le lien avec son amour disparu

Mélanie, confrontée à la tragédie de la perte de son conjoint, refuse de renoncer à leur rêve commun de fonder une famille. Dans un monde où la science offre de nouvelles possibilités, elle voit dans la fécondation in vitro post-mortem une chance de maintenir le lien avec son amour disparu.

Elle témoigne auprès de Géraldine Mayr, elle partage son parcours, ses espoirs et ses luttes pour changer les lois sur les FIV post-mortem.

Déterminée à faire entendre sa voix, Mélanie a lancé une pétition en ligne pour l'aider dans sa quête de reconnaissance d'un droit à la parentalité post-mortem.